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COVID-19 : Premières constatations sur l'immobilier résidentiel

Dernière mise à jour : 23 août 2023

Comparaison en volume et prix des transactions aux premiers semestres 2018, 2019 et 2020. B&E Partners se penche sur l'impact de la COVID-19 sur l'immobilier résidentiel français et met à votre disposition un outil interactif gratuit.



B&E Partners décrypte, à fin octobre, les premiers impacts de la crise sanitaire mondiale sur le marché de l'immobilier résidentiel français. Le cabinet met à ce propos en ligne un outil interactif comparant les situations globales en fin de 1er semestre des 3 dernières années.



D'où proviennent les données ?


Les données sont issues de la base DVF (Demande de Valeurs Foncières) régulièrement mise à jour. Il s'agit d'une collecte d'informations réputées exhaustives mais de source déclaratives réalisée par l’administration fiscale .



Quels statistiques sont mis en exergue ?


L'outil développé par B&E Partners génère des statistiques globaux ou moyens donnant des indications sur l'impact du confinement et de la crise sanitaire.


Nous n'avons retenu que les transactions d'appartements et de maisons, excluant ainsi toutes autres ventes répertoriées par la base DVF.


Sont présentés par semestre et par commune :

  • Le nombre de transactions réalisées

  • Le volume d'investissement global

  • La surface totale transactée

  • Le prix moyen ressortant des transactions

  • Un graphique du nombre de transactions par mois

  • Un graphique de répartition des vente entre logement individuel et collectif


Qu'observe-t-on ?


A l'échelle nationale nous constatons une nette diminution de 30% du nombre de transactions, passant de 453 000 à S1 2018 et 433 000 à S1 2019 puis à seulement 302 000 à S1 2020.


Cette chute du nombre de mutations à naturellement eu un impact sur le montant global investit en immobilier résidentiel par les français. Une baisse du même ordre de grandeur : -28%. Le montant total transacté au premier semestre 2020 repasse ainsi largement en dessous de la barre des 100 milliards d'euros.


Dans un même temps, il est intéressant de constater une hausse constante du prix moyen par mètre carré s'établissant ainsi au premier semestre 2020 à 3 579 €/m². Une hausse cependant plus forte entre S1 2018 et S1 2019 (+4,11%) qu'entre S1 2019 et S1 2020 (+2,57%).


Notons que l'année 2020 débutait sur un rythme déjà légèrement inférieur à celui des années précédentes avec à peine plus de 60 000 transactions par mois en janvier et en février.

Le confinement et l'ensemble des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement ont eu une incidence forte. Ainsi, les mois de mars et avril affichent un nombre de mutation inférieur à 40 000. En temps normal, il s'agit d'une période où les signatures d'actes affluent (notamment en 2019) avant une rechute contrôlée en mai puis un fort rebond en juin. Le premier semestre 2020 ne suivra pas ce schéma comme le démontre notre outil.


A Paris, les conséquences du COVI-19 suivent le même pattern mais la capitale semble mieux absorber le choc. Le nombre de transactions a baissé de 18% et le volume d'investissement de 16%. Le prix/m² moyen quand à lui progresse de 4,46% sur un an après avoir connu une hausse de 8,34% entre S1 2018 et S1 2019.


Pour étudier les effets du confinement sur les prix de l'immobilier des communes françaises, nous vous invitons à consulter notre outil gratuit mis en ligne : Cliquer ICI


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