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Meublés de tourisme - Rentabilité et réglementation

Dernière mise à jour : 8 août 2023

Airbnb, la plate-forme de location recense plus de 400.000 loueurs en France dans 23 000 villes. Les rendements bruts générés par la mise en location saisonnière peuvent-être entre 2 et 4 fois supérieurs à ceux de la location longue durée meublée ou nue. Ainsi, certains parviennent à des niveaux de rentabilité brute de l'ordre de 20%.


Au vue de l'ampleur du phénomène l'Etat a légiféré et désormais avec la loi ELAN de nouvelles mesures sont en vigueurs.


Depuis le 1er décembre 2017, une "déclaration de meublé de tourisme" doit être signé en ligne auprès des services de la mairie de la commune du bien à louer (pour Paris cliquez ici). Une fois le logement déclaré, un numéro d'enregistrement est communiqué. Ce numéro est indispensable pour créer l'annonce du bien sur les plateformes de location type Airbnb. (N.B. Les chambres louées chez un particulier en résidence principale ne sont pas soumises à enregistrement).


Sans numéro d'enregistrement le loueur s'expose à une amende civile de 5 000 € et les plateformes à une amende civile d’un montant de 12 500 €.


Avant même de télé-déclarer une mise en location et de créer une annonce, il faut s'assurer, au moins à Paris :

  • d'obtenir l'accord de la copropriété,

  • que la surface du bien soit à destination commerciale OU si c'est un logement, qu'il soit une résidence principale (occupée au moins 8 mois) - dans ce cas, la location n'excédera pas 120 jours par an,

Sans ces pré-requis, le propriétaire investisseur s'expose à une procédure contentieuse devant  le TGI de Paris et à une amende de 50 000 € par local.


A Paris, si la maire, Anne Hidalgo, conçoit une location ponctuelle et raisonnée des logements pour arrondir les fins de mois de propriétaires parisiens, elle s'oppose à ce que cela se professionnalise et devienne une activité principale.

Dans le Journal du Dimanche, elle réclame un abaissement du nombre maximum de nuitées autorisées, de 120 à 30. Le but étant de freiner un phénomène bien implanté et constante évolution à Paris. En effet, près de 20% des parisiens louent leurs biens en location courte durée, ce qui représente 65 000 logements sur les 500 000 proposés par la plateforme Airbnb.


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